Pour qu’une crue majeure se produise, il faut que d’importantes périodes de pluies se soient succédé, si bien que, la terre ne pouvant plus absorber d’eau, celle-ci ruisselle en surface vers les affluents de la Seine. Si ceux-ci débordent tous en même temps, la Seine déborde à son tour. C’est ce qui arrive à partir de l’été 1909, froid et pluvieux, auquel succède un automne très arrosé. La seconde quinzaine de janvier 1910, ce sont des trombes d’eau qui tombent sur l’Europe et le nord de la France. Les crues de l’Yonne, du Loing, du Grand-Morin, de la Haute-Seine et de la Marne. La Seine alors déborde dans Paris et sa Banlieue. A Colombes la montée des eaux fut d’une extrême rapidité: de 3,9 mètres le 22 janvier à Bezons, elle passait à 8,1 mètres le 26. Le bilan fut très lourd pour notre ville et un quart de la commune fut inondée.