En 1924, Colombes, cité ouvrière située au nord-ouest de la capitale vivra son heure de gloire en accueillant les premiers jeux Olympiques d'été en France. Ce n’est portant pas la première fois que la France accueille cet événement, mais en 1900, les Jeux étaient noyés dans l’exposition universelle au grand regret de Pierre de Coubertin. Ces Jeux Olympiques de 1924 on été baptisés "Jeux Olympiques de Paris" mais c'est bien dans notre ville de Colombes qu'ils se sont principalement déroulés: athlétisme, football, rugby, gymnastique, cyclisme, mais aussi cérémonies d'ouverture et de fermeture. L'ancien champ de course de Colombes, déjà transformé en stade en 1907 (Stade du Matin), deviendra le plus grand complexe sportif de France jamais réalisé devenant pour l’occasion "stade olympique". Un bassin de natation de 50 mètres avait même été construit, mais le stade nautique des Tournelles (porte des Lilas) qui était en construction sera terminé à temps et la piscine de Colombes ne servira donc pas et...
Le champ de course de Colombes, fraichement racheté à la Société des Courses de Colombes par le journal quotidien parisien "Le Matin" (organisateur du premier Tour de France Automobile en 1899 et du rallye Pékin-Paris en 1907) qui voit en ce rachat une occasion d'assurer sa notoriété face à la concurrence disparait en 1907. L'épopée du stade de Colombes peut dès lors commencer. L'enceinte est alors rebaptisée «Stade du Matin» et l'inauguration du stade par le général Picquart, Ministre de la guerre, se fait en grandes pompes le 24 mars 1907 mais peu de changements sont alors apportés aux structures existantes.
L'inauguration du stade du Matin relaté sur divers journaux en mars 1907.
A part l'emblème du journal qui sera apposé sur l'ancienne tribune (vestige de l'hippodrome de Colombes), aucune nouvelle construction ne viendra améliorer l'aspect de celui-ci. L'hippodrome transformé en stade accueille des compétitions d'athlétisme (championnats de France), de rugby (championnats de France, tournois des cinq Nations) et de football dès...
Depuis plus de 130 ans maintenant, l’emplacement du stade Yves du Manoir à Colombes est un lieu dédié au sport. C’est en effet au début du mois de mars 1883 que s’est tenu en cet endroit la première manifestation sportive sur les terrains où se dérouleront quarante ans plus tard les Jeux Olympique de 1924. Des courses de chevaux y sont organisées par la ”Société Hippique d’Encouragement”, qui y construit des tribunes, des écuries ainsi qu’un pavillon de pesage de style néo-normand qui sera transformé en restaurant-bar en 1913 par le Racing Club de France. Ce pavillon est d’ailleurs toujours visible aujourd’hui mais est inoccupé. Les courses ne manquaient alors pas d’attirer les foules et l’hippodrome de Colombes occupera durant plus de 20 ans une place fort honorable parmi les nombreux hippodromes de la proche banlieue parisienne: Saint-Ouen, Levallois...Mais cet afflux de monde dans la commune était moyennement apprécié par certains Colombiens à cause d'un sentiment d'insécurité mais aussi à...
L’ancienne église de Colombes, placé sous le vocable de Saint-Pierre et Saint-Paul datait dans ses lignes générales du XVIème siècle. Celle-ci a été restaurée et remaniée a de nombreuses reprises au cours du XIXème siècle : 1849, 1885 puis 1892. Classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historique en mai 1937 l’église fut abattue à la demande de la préfecture de la Seine pour élargir la rue de Verdun. Des sarcophages mérovingiens y ont été retrouvés à cette occasion ce qui laisse supposer de l'existence d'une première église en ce lieu qui daterait du XIIe siècle. C’est au dernier moment que la municipalité de Dominique Frelaut récemment élue réussit en 1968 à obtenir le maintien du clocher. Le conseil municipal de la ville approuva dans sa délibération du 22 mai 1970 le maintien et la restauration du clocher mais en réalité, ce fut non seulement le clocher qui fut conservé mais également le carré du transept avec ses croisées d’ogives et...
La Carte topographique des environs de Versailles est dite aussi Carte des Chasses du Roi ou Carte des Chasses Impériales. D’une très grande qualité, elle couvre une partie de l’Ile-de-France: elle complète la carte de Cassini et donne une image plus détaillée du territoire à la fin du XVIIIe siècle, grâce à un rendu plus fin de la topographie. Levée de 1764 à 1804 sa gravure s’est achevée en 1807. Son échelle (1/28 000) et la finesse de son relevé l’apparentent à l’actuelle carte topographique au 1/25 000....
L'ancienne Poste de la rue de L'Orme fut transférée en 1929 à l'angle de la rue de l'Hôtel de ville et de la rue des Aubépines (aujourd'hui angle de la rue du Maréchal Joffre (depuis le 30 mai 1932) et de l'avenue du Maréchal Foch (depuis le 28 avril 1929). Conçue par l'architecte François le Cœur cette nouvelle poste est plus vaste que l'ancienne mais ne suffisant plus au besoin elle sera transféré fin 1989 rue Julien Galle dans des locaux plus moderne et plus accueillant.
Localisation de la nouvelle Poste sur un plan de Colombes....