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Le Stade du Matin.

Le champ de course de Colombes, fraichement racheté à la Société des Courses de Colombes par le journal quotidien parisien « Le Matin » (organisateur du premier Tour de France Automobile en 1899 et du rallye Pékin-Paris en 1907) qui voit en ce rachat une occasion d’assurer sa notoriété face à la concurrence disparait en 1907. L’épopée du stade de Colombes peut dès lors commencer. L’enceinte est alors rebaptisée «Stade du Matin» et l’inauguration du stade par le général Picquart, Ministre de la guerre, se fait en grandes pompes le 24 mars 1907 mais peu de changements sont alors apportés aux structures existantes.

L’inauguration du stade du Matin relaté sur divers journaux en mars 1907.

A part l’emblème du journal qui sera apposé sur l’ancienne tribune (vestige de l’hippodrome de Colombes), aucune nouvelle construction ne viendra améliorer l’aspect de celui-ci. L’hippodrome transformé en stade accueille des compétitions d’athlétisme (championnats de France), de rugby (championnats de France, tournois des cinq Nations) et de football dès ses débuts. Très rapidement le stade de Colombes devient un des hauts lieu du sport français car jusqu’à la première guerre mondiale, aucune ville française (a part Lyon) ne dispose d’équipement sportif capable d’accueillir des manifestations internationales. Dès 1908, le Racing Club de France s’entraine dans ce stade.

Proche de la Seine, le Stade de Colombes sous les eaux durant les terribles inondations de 1910. (voir carte des inondations de 1910)

Bien qu’il ne soit pas encore propriétaire des terrains le Racing Club de France y finance des aménagements conséquents: installation de l’eau chaude en 1912, tribunes en 1913, goudronnage des gradins et créations de vestiaires pour les femmes en 1921. Le Racing Club de France deviendra locataire des terrains en 1920 et le stade pourra au final accueillir jusqu’à 20 000 spectateurs.

Lorsqu’en 1921, Pierre de Coubertin propose au Comité international olympique la candidature de Paris pour les Jeux de 1924, la question d’un grand stade olympique se pose et Colombes pose sa candidature. Mais si Paris dispose de solides atouts pour accueillir le stade, Colombes qui est située aux portes de la capitale cumule les rencontres d’athlétisme, de football et de rugby a su se rendre familière du public. Grâce à l’union de l’architecte Faure-Dujarric et du Racing Club la candidature de Colombes sera acceptée par le Comité Olympique en mars 1922.

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